Organes: Lymphomes non hodgkinien - Le promoteur: Hospices Civils de Lyon (HCL)

EURO-LB 02 : Essai européen de phase 3, randomisé comparant l'administration de dexaméthasone et de prednisone en traitement d'induction et la durée totale du traitement, 24 ou 18 mois, chez des patients jeunes ayant un lymphome lymphoblastique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d'une part de comparer deux glucocorticorticoïdes, la dexaméthasone (Dectancyl®) et la prednisone (Prednisone®) et d'autre part de comparer deux durées de traitement (24 mois et 18 mois) chez des patients jeunes ayant un lymphome lymphoblastique. L’utilisation des glucocorticoïdes, encore appelée corticothérapie, est fréquente dans le traitement des lymphomes car ils constituent une hormonothérapie spécifique des cancers des lymphocytes qui ont à leur surface des récepteurs pour ces hormones. Le traitement comprendra une phase dite "d'induction" et une phase de "maintenance". Tous les patients recevront d'abord un traitement initial de 7 jours avec des perfusions ou des prises orales quotidiennes de prednisone et une injection intra-thécale de méthotrexate. Les patients seront ensuite répartis en 2 groupes pour recevoir une 1ère partie du traitement d’induction (jour 8 au jour 35). Les patients du 1er groupe recevront de la prednisone quotidiennement, de la vincristine et de la daunorubicine en perfusion une fois par semaine et 2 injections intra-thécales de méthotrexate. Les patients du 2ème groupe recevront le même traitement, mais la prednisone sera remplacée par de la dexaméthasone. Lors de la 2ème partie du traitement d’induction (jour 36 au jour 64), les patients recevront des perfusions quotidiennes de cyclophosphamide, 4 jours de perfusion cytarabine à 4 reprises et 2 injections intrathécales de méthotrexate. Le traitement d’induction sera suivi d’un traitement dit « protocole M » de 56 jours avec des prises orales quotidiennes de 6-mercaptopurine et des injections de méthotrexate toutes les 2 semaines. De l’acide folinique sera associé à chaque injection de méthotrexate. Un traitement de maintenance sera ensuite instauré, 2 semaines après la fin du protocole M. Les patients en stade I et II (classification du St Jude) seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes de traitement qui ne diffèrent que par la durée totale du traitement : Les patients du 1er groupe recevront des prises orales quotidiennes de 6-mercaptopurine et des prises orales hebdomadaires de méthotrexate. Dans ce groupe, la durée totale du traitement, en tenant compte du traitement initial, de la phase d'induction et du protocole M, sera de 24 mois. Les patients du 2ème groupe recevront le même traitement mais la durée totale du traitement sera de 18 mois. Les patients en stade III et IV recevront à nouveau un traitement d'induction d'1 mois associant de la dexaméthasone, de la vincristine et de la doxorubicine. Le traitement de maintenance sera instauré 2 semaines après la fin du traitement d'induction avec à nouveau une répartition aléatoire en 2 groupes de traitement différant par la durée totale du traitement (24 ou 18 mois). Les patients seront suivi pendant 10 ans.

Essai clos aux inclusions

Étude ONCOPRO : étude évaluant la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Les cancers résultent d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases. Le traitement du cancer est adapté en fonction de chaque situation. Le choix d'un traitement ou d'une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs, le type de cancer, le degré d'extension du cancer, la présence d'éventuelles autres maladies, l'âge de la personne, l'état général de la personne. Il existe différents traitements du cancer, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées, ils peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. La progastrine est une protéine produite par certaines cellules de l’estomac, qui la transforme en gastrine, une hormone indispensable à la digestion. Lorsqu’il y a une tumeur, la progastrine est sécrétée par les cellules tumorales et devient détectable dans le sang. Elle favorise la survie et le développement des cellules souches cancéreuses à l’origine de la tumeur. La progastrine devient donc un marqueur diagnostique et prédictif de choix pour le suivi de l’efficacité des thérapies mises en oeuvre. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Un prélèvement sanguin sera réalisé, pour le dosage de la progastrine par méthode ELISA. Un prélèvement supplémentaire sera effectué afin de mesurer des marqueurs tumoraux spécifiques aux différents types de cancer. Les prélèvements seront réalisés tous les 6 mois ou toutes les 3 semaines pour les patients traités par chimiothérapie et tous les 6 mois pour les patients en suivi. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude en l’absence de progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

LNH2007-3B : Essai de phase 2 randomisé évaluant deux stratégies thérapeutiques d'association du rituximab à une chimiothérapie de type soit CHOP, soit ACVBP, guidées par des examens d'imagerie par TEP, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de deux stratégies thérapeutiques, basées tout d’abord sur l’association du rituximab à une chimiothérapie de type CHOP ou ACVBP, et ensuite sur l’utilisation de l’examen d’imagerie TEP pour guider le choix de traitement, chez des patients ayant un lymphome diffus à grande cellules B. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes. Les patients du premier groupe recevront un traitement d’induction comprenant du rituximab associé à une chimiothérapie de type ACVBP (adriamycine, cyclophosphamide, vindésine, bléomycine et prednisone). Les patients du deuxième groupe recevront un traitement d’induction comprenant du rituximab associé à une chimiothérapie de type CHOP (doxorubicine, vincristine, cyclophosphamide et prednisone). Dans les deux groupes, les traitements seront répétés toutes les deux semaines jusqu’à réaliser quatre cures. Les patients auront un examen d’imagerie TEP à l’issue de la deuxième et de la quatrième cure, pour l’évaluation de la réponse aux traitements. Les résultats des deux TEP conditionneront les traitements suivants. Si les deux TEP sont négatifs, les patients recevront un traitement de consolidation différent selon leur groupe. Les patients du premier groupe recevront deux cures d’un traitement comprenant du méthotrexate et de l'acide folinique, puis deux cures d’un traitement comprenant du rituximab, de l'ifosfamide et de l'étoposide, puis deux cures d’un traitement comprenant de la cytarabine administrée quatre jours de suite ; les cures seront espacées de deux semaines. Les patients du deuxième groupe recevront quatre cures supplémentaires du traitement déjà reçu en phase d’induction (rituximab et chimiothérapie de type CHOP). Si le premier TEP est positif mais que le deuxième TEP est négatif, les patients des deux groupes recevront un traitement de consolidation comprenant tout d’abord deux cures espacées de deux semaines d’un traitement comprenant du méthotrexate et de l'acide folinique. Les patients auront ensuite une greffe autologue, précédée la veille d’un traitement de préparation comprenant de l’ibritumomab tiuxétan associé à une chimiothérapie de type BEAM (carmustine, étoposide, aracytine, melphalan). Enfin, dans le cas où le deuxième TEP est positif, les patients recevront un traitement laissé à l’appréciation du médecin de leur centre de soin.

Essai clos aux inclusions